Petite-Lucette – Décembre 2020

Toujours en très lourde restauration…

Les travaux en cours au Lycée DOUCET d’ Equeudreville (Cherbourg-en-Cotentin).

Le 26 novembre dernier Serge Loit pour Amerami a rencontré Éric Drouet, Professeur en Charpente-Navale au Lycée.

Les élèves travaillent par intermittence sur ce bateau et en fonction du programme de leur programme.

Sur chaque bord, plusieurs membrures sont reprises ou remplacées, ainsi que la serre bauquière, une greffe en pied d’étrave avec remplacement du marsouin ont été nécessaires, pièces qui étaient vraisemblablement d’origine du bateau.

Plusieurs membrures sont encore à remplacer. Une partie du tableau est en cours de restauration.

Pendant ces travaux et l’arrière étant bien dégagé, le professeur se propose de reprendre l’étambot et son massif, les deux estains détériorés et les dernières membrure en raison de malfaçons anciennes pour celles-ci et vraisemblablement aussi, d’une façon générale en raison d’infiltrations d’eau douce sous le couronnement. Tout ceci est dû à son son attente sans protection sur le parking de Diélette.

Après examen, cette proposition judicieuse évitera de retourner en chantier rapidement, tout en assurant un aspect sécuritaire supplémentaire non négligeable.

La reprise de plusieurs membrures jusqu’à leur point d’encrage sur la quille a nécessité le démontage de plusieurs virures de bordés supplémentaires occasionnant greffes ou remplacement de celles-ci.

Les quelques dépenses en fournitures de bois supplémentaires serons la garantie d’ un bateau sain pour de nombreuses années.

Les circonstances sanitaires actuelles ne permettront peut-être pas une remise en eau comme prévue en 2022, bien qu’ayant insisté sur le désir de présenter le bateau au prochain rassemblement de Brest, reporté en 2022. Des efforts seront peut-être consentis mais sans aucune certitude, la projection étant plutôt 2023.

Pour avancer plus rapidement, il est envisagé de faire participer des bénévoles pour les travaux ne nécessitant pas de compétences techniques importantes ; nous pourrions lancer, dès accord avec le Lycée et planification des travaux, un appel aux bonnes volontés.

Concernant la mécanique, nous pourrions aussi faire appel au bénévolat, le Lycée n’ayant pas compétence dans ce domaine. La collaboration gracieuse d’entreprises peut être aussi envisagée.

Il faut donc étudier tous les aspects de ces questions…