SOMMAIRE
Edito
Navigation
Restauration
Les rénovations en cours
Les Nouvelles
© AMERAMI 2024
Directeur de la publication J.F BAUD
Edito
par Jean François BAUD, Président d’AMERAMI.
Cher(e)s adhérent(e)s,
Nous sommes très heureux de vous faire découvrir dans cette lettre d’information :
– la présentation de l’Association pour la Sauvegarde des Embarcations Traditionnelles sous la plume de son président Henry Strozyck. Les AMERAMI de l’ASET sont particulièrement dynamiques et distinguent à bord de la baleinière AMERAMI, la vedette Foch et Antares II. Des bateaux qu’ils entretiennent avec beaucoup d’amour et mais les restaurent également comme c’est actuellement le cas de notre pointu Rose Hélène. Ils ont enfin trouvé un espace à la hauteur de leurs éminentes qualités qui va nous permettre de faire vivre notre histoire commune.
– la restauration de notre monotype national Yoyo sous la plume de Bernard Lepecq qui s’était engagé à lui redonner vie le 15 juin 2024 au Cercle de la Voile de Paris à l’occasion du centenaire de cette série olympique. Incroyable !!!
Au travers des ces nouvelles de la vie de notre association, on ressent qu’il y a une très belle œuvre commune qui nous anime et dont nous pouvons être légitimement fiers. Et de quoi être mieux connu et reconnu.
Notez à toutes fins utiles la liste de nos bateaux en excellent état de naviguer qui sont en attente d’un exploitant.
Nous recherchons un adhérent volontaire pour remplacer Jacques Blanc qui est en charge des adhésions, cela devient urgent tout comme le renforcement des membres du bureau.
Bien amicalement Jean François
VAE (2S) Jean François BAUD
FÊTE DE LA SAINT PIERRE
Par Henry Strozyck
La baleinière participe aux fêtes de la St Pierre, fête des pêcheurs à St Elme.
Nous sommes chargés d’embarquer le Saint sur la baleinière et d’échouer sur la plage de St Elme où les pêcheurs viendront le prendre en charge pour la procession jusqu’à l’église du village.
La baleinière est présente au large du port de St Elme lors de la bénédiction et du lâcher de fleurs à la mémoire des pêcheurs disparus en mer.
Les embarquements immédiats organisés durant ces 2 jours remportent un franc succès.
L’association AMERAMI/ASET lève l’ancre pour le port du Lazaret
L’association AMERAMI/ASET est fière d’annoncer son installation prochaine au sein du prestigieux port du Lazaret, joyau du patrimoine seynois. Grâce au soutien indéfectible de nos élus et décideurs, particulièrement Monsieur Francois Xavier Demotes Mainard Directeur d’Eiffage portello , Monsieur Jean-Fabrice Gallini directeur d’exploitation de la Societe Eiffage Maribay, Monsieur Jean-Philippe Lefur Directeur adjoint de la Direction des ports, Monsieur Joseph Minetti adjoint au maire de la Seyne sur mer ,notre association pourra poursuivre et développer ses activités au cœur de ce site emblématique géré par Eiffage Maribay.
Depuis 1994, AMERAMI/ASET s’est consacrée à la sauvegarde et à la valorisation des bateaux d’intérêt patrimonial. Notre association, née de la passion de 25 bénévoles, a pour objectif de transmettre aux générations futures l’héritage maritime de nos régions.
Au port du Lazaret, AMERAMI/ASET offrira un nouveau souffle à ses activités. Un éventail de propositions nautiques s’ouvrira aux passionnés de la mer : sorties en mer à bord de nos élégantes unités, stages de navigation, ateliers de restauration pour préserver ce patrimoine unique, et de nombreux événements tout au long de l’année.
Au-delà de la pratique nautique, AMERAMI/ASET souhaite sensibiliser le grand public à l’importance de préserver notre patrimoine maritime. En partageant notre savoir-faire et en organisant des animations pédagogiques, nous souhaitons transmettre aux générations futures l’amour de la mer et le respect de notre environnement.
Nous sommes convaincus que cette nouvelle implantation dynamisera le port du Lazaret et renforcera modestement l’attractivité de La-Seyne-sur-Mer. Nous invitons tous les amoureux de la mer à venir nous rejoindre pour partager cette passion commune.
LA RESTAURATION DE YOYO
(Monotype National)
par Bernard Lepecq
Depuis plusieurs décennies, Yoyo était entreposé sous un hangar agricole à Crucuny, près de Carnac. Le 6 septembre 2022 une équipe d’AMERAMI La Trinité le transporta chez un ami de l’association, à Saint Philibert, en un lieu plus propice à la restauration.
Un premier diagnostic permis d’établir la situation : Les bordés en pitchpin étaient globalement en bon état, mais très contractés et présentaient des écartements atteignant presque 10mm ; la coque était restée à l’abri de toute humidité autre que celle de l’air ambiant. Mais elle présentait surtout une déformation inquiétante, peut-être due à une chute ou un entreposage inadéquat. La quille était enfoncée, provocant l’éclatement des deux varangues situées devant et derrière le puits de dérive.
Si une bonne partie du barrotage était encore présente, le pont avait totalement disparu, et quant au gréement, à l’accastillage, aux planchers et la dérive ils étaient intégralement à reconstituer.
Les premiers travaux.
Les premiers travaux ont consisté à démonter, à nettoyer, gratter puis à poncer les fonds, ce qui permit d’y voir plus clair sur l’état réel de la coque. La remise en forme de la coque.
Premier retournement.
L’urgent était de procéder au redressement de la coque, afin qu’elle retrouve sa forme originelle. Nous avons donc construit deux bers dits « orthopédiques » surmontés de cadres, permettant ainsi d’exercer une poussée vers le bas sur la quille jusqu’à ce que la coque épouse parfaitement la forme des anciennes varangues.
Pour soulever Yoyo de sa remorque et le poser sur ses bers, et le retourner, nous avons construits deux portiques..
Le palier d’articulation de la dérive.
La vue du dessous de la coque permis de confirmer le bon état général des bordés, mais révéla surtout la dégradation du logement de l’axe de la dérive. Il fut nécessaire de faire réaliser deux demi paliers en inox eux-mêmes vissés solidement sur la quille. Ils furent sous-traités auprès d’une entreprise spécialisée en accastillage inox.
Traitement du puits de dérive.
L’état intérieur du puits de dérive nous a semblé dégradé, mais son démontage était par construction très difficile, nous avons alors opté pour une stratification intérieure.
Création des planchers.
Nous avons trouvé des planches de pin français sans nœud, traitées à cœur. Nous avons opté pour trois segments de chaque bord, avec un espacement des lattes permettant une bonne aération des fonds.(Vue 6)
Livet et barrotage.
Il a fait l’objet de nombreuses greffes et recollage afin de permettre une liaison correcte avec le pont.
Pour le barrotage : réparation des élongis, repose des six chandelles de soutien, et reconstruction des barrots et barrotins manquants. Puis pose de l’ensemble par liaison époxy (au lieu du cloutage d’origine).(Vue 7)
Recréation du pont.
Pose d’ un contreplaqué nautique de 8mm, collé époxy et vissé sur le barrotage.
Transfert de Yoyo de Saint Philibert vers les Mureaux.
Le 11 novembre 2023 le bateau est déplacé de Saint Philibert aux Mureaux où le Cercle de la Voile de Paris, parrain du projet, nous a offert l’hospitalité dans ses bâtiments historiques.
Etanchement de la coque.
Pour traiter les forts écartements des bordés, trois solutions s’offraient à nous :
- Le calfatage classique
- La stratification extérieure de la coque,
- Le flipotage, technique qui nous a paru s’imposer puisque bien dans l’esprit de cette restauration et à priori maitrisable avec un peu soin et de sens pratique.
Le flipotage de la coque.
Il a consisté à usiner, à l’aide d’une affleureuse, une saignée dans les joints sur une demi-épaisseur du bordé, puis à y insérer un jonc ou flipot comblant la saignée et collé à l’époxy, ce flipot devait être du même bois que le bordé, à défaut, nous avons utilisé du pin Douglas, jugé proche du pitchpin. Ce flipotage a été limité aux œuvres vives.
Ainsi étanchée, la coque a été poncée, puis peinture primaire et antifouling à matrice dure sous la flottaison et laque au-dessus.
Quant au pont il a été protégé par une stratification avant peinture.
Les équipements de la coque.
Puis repose des accessoires : liston, bout dehors, définition et pose d’une épontille, l’hiloire, du brise-lame, de la bite d’amarrage, des bancs etc…
La dérive que nous avons redessinée fut fabriquée en acier inox, par les ateliers municipaux des Mureaux. Pour la manœuvrer nous avons réalisé un palan 4 brins, permettant le relèvement avec un effort acceptable.
Le gréement et la voilure.
Totalement inexistants, à part une très ancienne voile coton, Ils ont étés redéfinis
L’accastillage.
Dans la mesure du possible, nous avons utilisé de l’accastillage ancien.
Fin des travaux et premières mises à l’eau.
Après vingt-deux mois de travail, Yoyo était prêt pour la mise à l’eau, prêt pour la régate commémorant le Centenaire des Jeux Olympique de 1924, qui avait rassemblé des Monotypes nationaux sur le plan d’eau des Mureaux.
Yoyo a retrouvé son élément. Nous avons tout de suite constaté deux choses : il était parfaitement dans ses lignes, et d’autre part le puits de dérive n’avait pas l’étanchéité que nous escomptions grâce à sa stratification interne. Ces entrées d’eau ont été par la suite traitées et minimisées. Sur l’eau, il s’est révélé très bien équilibré, marchant très bien au près, barre en ligne. Une partie de la manifestation s’est tenue par vent fort, dans lequel le bateau s’est bien comporté, sans aucune casse et il a parfaitement tenu sa place.
L’ ARGONAUTE
Par Olivier Charmet
Sous-marin de 400 tonnes
L’Argonaute est né après la guerre mondiale de 1939/45 au cours de laquelle les sous-marins allemands avaient fait trembler les Alliés. Après la guerre la reprise se traduisit par la construction de trois séries successives de sous-marins classiques. Les Narval de 1200 tonnes les Aréthuse, dont l’Argonaute est le premier de série, tranchaient carrément avec les options antérieures et enfin les Daphné que l’on nommera à juste titre les sous-marins à hautes performances.
On doit à André Girousse, ingénieur du génie maritime, et au port de Cherbourg, la construction de l’Argonaute de 1953 à 1957. Les directives de l’état-major visaient à faire de cette nouvelle classe des sous-marins de chasse, très silencieux, très manœuvrants, rapides en plongée et adaptés à la Méditerranée pour faire peser sur les sous-marins adverses, ceux du Pacte de Varsovie, une menace crédible.
Le résultat fut à la hauteur des espérances et les quatre Aréthuse tinrent leur place en Méditerranée, basés à Mers-el-Kébir d’abord, puis à Toulon ensuite. Plongeant à 200 mètres d’immersion, navigant à quelques nœuds en plongée, à 8 nœuds au schnorchel, avec une seule ligne d’arbres. Rares sont les classes de navires qui auront créé un tel esprit d’équipage au sein de cette petite catégorie élue de ceux qui ont navigué sur les « 400 » : la chasse…
Mais l’ Argonaute à la Vilette…
C’est en 1989 que le projet débouchait après sept ans de gestation. L’idée était de préserver un batiment de guerre. Le sous-marin était un bon choix : solide, lisse, et donc relativement facile à entretenir et manipuler.
L’Argonaute désarmé depuis 1982, Charles Hernu, ministre de la Défense, décida d’en faire don à Amerami pour en faire un musée.
Fin 1986, le Parc de la Vilette proposait de l’ installer le navire dans une fosse creusée à coté de la Géode.
Ce fut l’œuvre remarquable de Jacques Chauveau, président d’ Amerami, et de l’amiral Claude Verdier.
Il fut déposé sur une barge submersible remorquée de ce port jusqu’au Havre. Opération confiée à la compagnie des Abeille Internationales. Le trajet par Gibraltar dura trois semaine.
Ensuite à partir du Havre la remontée de la Seine se déroula avec un pousseur normal à une vitesse de plusieurs nœuds pendant quatre jours, et en ayant surélevé la coque au moyen de boudins gonflés d’air.
Enfin après un trajet sur le canal Saint Martin restait la pose le 10 octobre 1989 sur deux blocs de béton préparés.
Rappelons que l’état du navire, son déplacement et sa nouvelle présentation imposèrent divers travaux : dépose et repose du kiosque, quatre points de hissage, seize points de fixation pour les ballons, deux escaliers d’accès, découpe de deux portes d’accès, deux bercaux en tubes d’acier, deux blocs de béton dans la fosse. Et sans compter les travaux de remise en état permettant une présentation convenable au public.
Dernier point, le financement de l’opération. Il fut assuré par un ensemble de soixante-dix souscripteurs dont la contribution s’échelonnait entre 140000€ et 700€.
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 49,6 m |
Maître-bau | 5,8 m |
Tirant d’eau | 4 m |
Déplacement | Surface: 543 tonnes En plongée: 669 tonnes |
Propulsion | Diesel-électrique |
Puissance | Diesel: 1060 cv Électrique: 1300 cv |
Vitesse | Surface: 12,5 nœuds (23,3 km/h) Plongée: 16 nœuds (30 km/h) |
Profondeur | 200 m. |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 4 tubes lance-torpilles de 550 mm |
LES RENOVATIONS EN COURS
Sheena
Une restauration en cours, un retour en vue sur la Vilaine
Sheena, véritable icône de la voile de compétition traditionnelle, fait son grand retour après un long et méticuleux chantier de restauration. Pour le moment en cours de finition, il suscite l’admiration des passionnés de voile et des amoureux du patrimoine maritime dès que les regards se posent sur ses lignes élégantes. Cette restauration a été conduite par le chantier naval Marlo, qui s’est attelé à un défi technique de grande ampleur : changer tout le massif de quille et les varangues du Sheena, en suivant les recommandations de Jean-Louis Dauga, expert de la DRAC de Normandie.
Un chantier hors norme
La restauration de Sheena a nécessité des interventions cruciales pour assurer sa solidité et sa navigabilité. L’un des principaux enjeux du chantier était le remplacement quasi complet du massif de quille et de l’étambot, Avec le temps, le massif avait subi les assauts de l’eau salée et de l’usure, compromettant l’intégrité du navire. Il était donc nécessaire de remplacer cette pièce maîtresse, une opération délicate exigeant le savoir-faire de charpentiers qualifiés.
Sous les directives de l’expert maritime, le chantier Marlo a entrepris des travaux complexes pour garantir la pérennité de Sheena. Le travail a débuté par la dépose complète du lest, une étape indispensable pour accéder à la quille et procéder aux réparations. Une fois le lest retiré, l’équipe a dû changer les varangues, ces renforts structurels transversaux qui supportent la coque.
L’ajout de nouvelles varangues a été préconisé par l’expert pour renforcer l’ensemble de la voûte de Sheena, et ainsi garantir une plus grande résistance aux contraintes exercées sur le bateau lors des navigations. L’intégrité structurelle du navire, fragilisée par les années, a ainsi été restaurée grâce à l’ajout de ces renforts.
Une restauration toujours en cours
Après le remplacement du massif de quille et des varangues, l’équipe de bénévoles dévoués qui œuvre autour de Sheena poursuit une série d’interventions essentielles. Le calfatage, le masticage, la réfection de l’accastillage de pont …
Il sera ensuite temps de redonner à Sheena tout son éclat en refaisant l’ensemble de ses vernis et peintures. Ce travail minutieux est primordial pour protéger le bois des agressions extérieures et préserver la beauté authentique du navire. Les bénévoles continuent de s’activer tout au long de l’hiver pour achever ces différentes étapes de restauration.
Un retour attendu au printemps
Sheena devrait être prêt à “reprendre le large” au printemps prochain, une fois toutes ces interventions terminées. Ce sera l’occasion pour lui de tirer des bords sur les eaux de la Vilaine et de retrouver sa vocation première : naviguer et faire découvrir aux passionnés de voile l’expérience unique des voiliers traditionnels. Les bénévoles, quant à eux, poursuivront leurs efforts pour que ce retour se fasse dans les meilleures conditions possibles.
Ce chantier est bien plus qu’un simple projet de restauration ; c’est une véritable aventure humaine qui réunit savoir-faire, passion et patrimoine.
Restauration du pont de Morskoul
Le pont de Morskoul, à l’origine constitué de lames de pin, s’était dégradé avec le temps et n’était plus étanche. Nous avons donc décidé de le refaire intégralement.
Pour cela, nous avons choisi de le refaire en lames de teck reposant sur du contreplaqué.
Nous avons donc déposé le pont :
Malheureusement, nous avons découvert divers problèmes : des barrots pourris, le passage du mat pourri ainsi qu’une partie du tableau arrière.
Nous avons donc refait certains barrots :
Ainsi que le passage du mat ;
Et une partie du tableau arrière :
Ensuite, découpage au gabarit du contreplaqué et passage à la résine epoxy
(résine West System) avant vissage sur les barrots :
Le dernier stade consiste à coller les lames de teck ( épaisseur 6 mm) calées avec des cales de blocage et pose de poids pendant le séchage de la colle (colle epoxy FFE 200) :
Cette opération a pris beaucoup de temps car nous ne pouvions coller qu’une petite ,partie chaque jour et qu’il fallait laisser sécher au moins 48 heures.
En finition pose de noir de calfatage (SIS 440 ) a la pompe.
Ce noir de calfatage est de grande qualité et nous l’avons utilisé aussi sur le pont de Capitaine Croc.
En dernier, repose des taquets et autres dispositifs sur le pont.
Un petit détail dont nous sommes assez fiers…
Et le voilà qui navigue fièrement
LA VIE D’AMERAMI
Nombre d’adhérents
- Jacques Blanc nous fait un point sur les adhésions.
- – adhérents à jour de leur cotisation: 248 (2023, même date: 253);
- -nouveaux adhérents: 26 (2023: 20);
- – adhérents de 2023 n’ayant pas renouvelé: 55;
- – dernier n° d’adhérent attribué: 2322.
- https://jepaieenligne.systempay.fr/amismusee
Des nouvelles de nos unités
- Zig et Puce (Martial Imberti)
- 2eme participation à la semaine du golfe en 2025
- Nouvelle voile au tiers elle sera rouge sang de bœuf cette fois je dois la faire tailler l’ancienne blanche est complètement morte
- Contacts pris à Saint Goustan avec l’association Mod Kozh pour événements en 2025Taïra
- Taira (François Pouchet)
- a pris ses quartiers d’hiver sur ses béquilles dans le Vieux Port de la Trinité, en face du BarTab. Il y restera jusqu’au 2 mai où il sera démâte et sorti sur le terre plein pour sa toilette annuelle. A ascension il participera à la Semaine du Golfe avec 2 nouveaux Amis à bord : Olivier et Christophe.
- En effet cette saison a été l’occasion de nouveaux contacts qui ont permis d’élargir le cercle des Amis et de donner à Taira de nouvelles perspectives de navigation avec de nouveaux équipages.
- Apsara (Charles Archambeaud)
- Cette année, nous avons pu profiter de belles navigations avec famille et amis à bord d’Apsara du 26 juillet au 9 août à l’occasion de nos vacances à Noirmoutier.
- Apsara n’avait pas fait l’objet de travaux ou d’investissements particuliers pendant l’hiver dans la mesure où nous lui avions refait une beauté l’hiver précédent.
- Le National Requin 2024 se courrait également en Baie de Bourgneuf et nous y avons participé. Ma fille Charlotte 12 ans a eu le prix de la plus jeune équipière et est motivée pour recommencer l’année prochaine. 1er objectif rempli !
- Le 9 août, Apsara est retourné dans son hangar sans encombre et nous n’avons rien cassé pendant nos navigations estivales. 2e objectif rempli !
Unités en attente d’exploitants
- Dollar 2 https://www.amerami.org/dollar-ii/#more-505
- Tioro https://www.amerami.org/tioro/#more-557
- Fireball
Dernières nouvelles
Il y a quelques mois, vous avez été informé·e de l’existence du Projet Talma, construction d’une réplique d’un Monotype de la Loire, petit bateau de régate typiquement nantais de la fin des années 1920. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous faire savoir que le chantier est lancé ! Le Monotype Talma – du prénom de l’architecte naval Talma Bertrand qui l’a dessiné en 1928 – est entré en chantier dans l’établissement nazairien de Skol ar Mor (Le Bois-Joalland). Les stagiaires en formation de CAP Charpentier de marine https://www.skolarmor.fr/nos-formations-charpente-de-marine/ s’activent autour des plans retravaillés pour l’occasion par François Vivier.
L’épure à l’échelle 1 a déjà été tracée, les gabarits sont prêts et les premières pièces sont en cours de réalisation : tableau arrière, quille, étrave et allonge d’étrave…
Les financements de Nantes Métropole et de la Ville de Nantes vont permettre de réaliser toute la structure bois (coque, pont…) et les espars (mât, corne, bôme…). Restent à financer les voiles, le lest et l’accastillage…
Malheureusement, les financements publics vont s’arrêter là même si l’intérêt patrimonial du Projet Talma est reconnu par tous… C’est pourquoi – plus que jamais – nous avons besoin de votre soutien pour faire renaître ce Monotype « de la Loire » qui a marqué une étape importante dans l‘histoire de la construction navale et de la navigation sportive de notre région. C’est un témoin vivant des savoir-faire d’hier et d’aujourd’hui (ceux qui sont transmis par Skol ar Mor) qui doit naviguer l’été prochain !
Mais sans votre contribution, le Projet Talma ne pourra pas aller à son terme. Vous êtes donc invité·e à participer au financement participatif sur la plateforme Ulule (voir ci-après). L’association Erdre Voiles Passion, qui porte le projet,étant reconnue d’intérêt général, votre don est éligible à une réduction d’impôt (66% de votre don pour les particuliers, 60% pour les entreprises).
Pour participer au financement du Monotype de la Loire Talma, rendez-vous sur : https://fr.ulule.com/projet-talma-monotype-de-la-loire/
Bourse aux équipages
Pour vos propositions ou souhaits d’embarquement, rendez vous sur le forum Amerami pour y déposer vos annonces.