Chers amis lecteurs de cette lettre d’information, vous allez le constater à nouveau, Amerami Info vous permet plusieurs fois par an de suivre l’activité de notre association et d’avoir connaissance de ses projets.
Nous avons besoin de fédérer toujours davantage de volontés associatives et de disposer de plus de moyens pour approfondir et amplifier notre action en faveur du patrimoine maritime et fluvial et permettre une ouverture vers la mer pour celles et ceux qui partagent nos engagements. N’hésitez pas à rejoindre l’ensemble de nos adhérents, car votre adhésion manifestera votre attachement au but que nous poursuivons. Vous trouverez sur le site https://amerami.org/ le moyen d’adhérer en ligne.
La vie de l’association
Amerami se décline selon différents critères :
- D’abord les adhérents,
- Faire naviguer les bateaux qui le peuvent : 45 sur 85,
- Acquérir par don les bateaux du patrimoine en bon état,
- Dans tous les cas témoigner de son époque,
- Développer les pôles territoriaux,
- Labelliser BIP et classer MH,
- Multiplier les partenariats.
LE SOMMAIRE
Editorial du Président
Chers amis, chères amies
Avant toute chose, j’espère que vous allez bien ainsi que vos proches et que cette lettre d’information puisse vous apporter un peu de d’iode. Faire naviguer des bateaux pour témoigner d’une époque est certainement la meilleure manière de les préserver de l’oubli. C’est un engagement qui n’est pas propre à AMERAMI puisque de nombreuses associations ont été créées à cette fin mais sa singularité est de le faire pour une collection de bateaux de taille et d’usage très différents que l’on peut voir dans nos ports métropolitains.
AMERAMI, une ouverture vers la mer
Cette diversité de la collection vivante d’AMERAMI permet d’apporter des solutions aux personnes qui éprouvent un attrait pour la mer qu’elles ne pourraient satisfaire soit parce qu’elles n’oseraient pas sauter le pas seules, ou tout simplement pour des raisons financières et surtout dans un environnement qui leur convienne.
Mais outre ces raisons, chacune de nos unités est une incitation à l’appareillage pour celles et ceux qui tombent sous leur charme. Elles offrent un vécu unique qui tient à l’originalité de sa conception, de son histoire et proposent des voyages sans pareil que cela soit à bord du canot Libellule ou du ketch Gullveig. A l’évidence, une collection pour des personnes passionnées, des marins dans l’âme, qui se révèlent être beaucoup plus nombreux que l’on ne pourrait le penser. AMERAMI peut en témoigner car elles l’accompagnent depuis tant d’ années.
De plus, la possibilité qui est offerte aux adhérents de pouvoir naviguer sur toutes les unités d’AMERAMI favorise une émancipation heureuse car il n’est pas rare qu’ils souhaitent naviguer sur d’autres unités de l’association. C’est ce qui se passe au sein de structures associatives qui abritent des bateaux d’AMERAMI mis à leurs dispositions à dessein : Association Cherbourg-Voiles Cotentines, Erdre Voile Passion, Association pour la Sauvegarde des Embarcations Traditionnelles (ASET), Société nautique de la Petite Mer (SNPM), l’Argonautique.
AMERAMI, une collection qui donne du sens
Aujourd’hui, AMERAMI rassemble et unit autour de bateaux de caractère qui sont exigeants en qualité d’entretien et délicats à mettre en œuvre car leur valeur historique n’autorise pas de risques mal maîtrisés. Ils sont pris sous les ailes protectrices de passionnés que ces contraintes n’effrayent pas tant leurs motivations et leurs disponibilités sont fortes et communicatives.
Ce n’est pas un hasard s’ils se retrouvent au sein de notre association qui demande d’avoir du sel dans le sang. Tous nos adhérents ne naviguent pas mais tous partagent les valeurs de notre charte. Vouloir et pouvoir s’engager de la sorte n’est pas courant, un engagement partagé par toutes les tranches d’âge. Les plus jeunes y trouvent du sens dans l’action : naviguer et entretenir, et les plus anciens rassurés, sont le maillon essentiel pour la sauvegarde du patrimoine, par leur savoir faire
AMERAMI, une histoire vivante du nautisme
Une collection qui permet à l’évidence de mieux faire connaître AMERAMI ainsi que ses engagements pour la sauvegarde de notre patrimoine maritime. Mais ce qui compte, c’est bien de sauver le plus de bateaux qui puissent l’être et qui méritent de l’être. Elle évolue au fil des donations car les propriétaires-donateurs se sont rapprochés d’AMERAMI dans une démarche de confiance. Ils souhaitent en effet préserver le destin de leurs bateaux, souvent sauvés de l’abandon, puis soigneusement entretenus et avec lesquels ils ont une relation sentimentale forte. L’association les acceptent dès lors qu’elle se sent capable de faire vivre l’histoire de ces bateaux témoins d’une époque mais également des femmes et des hommes qui l’ont fait, la font et la feront. Qu’ ils soient amateurs, architectes navals, charpentiers de marine, marins, ils ont fait l’histoire du nautisme. Nous leur devons beaucoup car ils ont été le catalyseur de nombreuses vocations maritimes. Nous sommes là pour en témoigner et les accompagner.
AMERAMI, 2021 un cap à franchir
Notre assemblée générale a pu se tenir entre les deux confinements grâce à la disponibilité des adhérents qui ont pu se libérer (une majorité d’entre eux venait de province ) et la confiance de ceux qui nous ont adressé une procuration. Nous étions 240 adhérents en 2020 pour accompagner AMERAMI dans ses destinées. Je les en remercie avec une très grande gratitude car nous ne pourrions faire vivre l’association sans leur précieux soutien. Il est d’autant plus important pour la survie d’AMERAMI que notre principale ressource repose sur la redevance versée chaque année par Universcience. Comme elle est établie en fonction du taux de fréquentation, nous allons devoir vivre sur notre trésorerie. Elle est saine mais toutefois pas suffisante pour assurer les charges de fonctionnement au-delà des deux prochaines années. 2021 sera de ce fait une année à risque pour notre si belle association mais serions nous les seuls dans ce cas ?. Faisons cap sur l’étrave et sans faire le dos rond puisque l’avenir d’AMERAMI est entre nos 480 mains !
Avec toute mon amitié,
Vice amiral d’escadre (2S) Jean François Baud
La machine de l’Ondée – Décembre 2020
la machine de l‘Ondée a été inscrite au titre des monuments historiques par la Commission régionale du Patrimoine et de l’ Architecture (CRPA) 3e section lors de sa séance du 25 avril 2919. La restauration se poursuit.
La machine est en fin de restauration, aux bons soins de Monsieur Fleurigand de la société Fouré-Lagadec. Le chantier avance normalement et tout devrait être déposé au Musée maritime du Havre prochainement. Elle est le symbole de ce que peut être une « œuvre commune ». Que tous ses acteurs soient mis à l’honneur et tout particulièrement Didier Raux et Jean Pierre Ollivier du Musée maritime et portuaire du Havre
Rappel sur la machine de l’Ondée :
- Partenariat entre le musée maritime et portuaire (MMP) et AMERAMI premier contact avec l’amiral Th. d’Arbonneau depuis remplacé par l’amiral J F Baud.
- Approche des partenaires et acteurs par le Musée Maritime et Portuaire
- Démontage par les chantiers Gardenet Bezenac.
- Lavage de la machine par PBI avant l’entreposage au Hangar 1 le temps de monter le dossier de restauration et trouver les partenaires.
- Transport du chantier au Hangar 1.
- Rencontre organisée par MMP entre Fouré Lagadec M. Gilles Fournier, AMERAMI et MMP.
- Mettre à profit cette restauration en associant des alternants en entreprise.
- Accord de restauration donné par F L partenaire principal pour la partie mécanique mise en alignement de l’hélice et motorisation électrique du moteur.
- Participation importante de PBI et filiale de leur groupe pour le sablage et la mise en peinture de l’ossature, bâti et socle.
- Préparation du lieu d’exposition de la machine de l’Ondée par Fouré Lagadec.
- Exposition de la machine qui de par son petit moteur électrique sur l’arbre porte hélice sera mue et ainsi montrera le fonctionnement complexe de la machine à triple expansion avec brassage de l’air à vitesse réduite par l’hélice.
Pour ce travail important de restauration (Sup. à 100 K€) MMP a bouclé l’ensemble du dossier sans puiser sur sa trésorerie. C’est uniquement grâce à l’élan de mécènes passionnés que nous touchons au but.
Les travaux sont actuellement arrêtés, F L ne reprenant les cours de formation apprentissage qu’au début janvier pour cause de Covid19 et d’une charge de travail importante. La restauration ne reprendra qu’en début janvier pour une finition après 3 semaines.
Tout ceci effectué, il conviendra d’organiser la mise en service officielle de ce précieux objet.
Sheena – Décembre 2020
Notre bateau a effectivement rejoint la Bretagne Sud et plus précisément la Roche Bernard sur la Vilaine pour ceux qui ne connaissent pas. C’est un terrain de jeux idéal pour Sheena de son estuaire jusqu’à Redon. Par la mer nous sommes également à deux pas de la rivière de Pénerf et rallier le Golf du Morbihan par beau temps est tout à fait envisageable.
Nous sommes allés le récupérer à Rouen auprès de Christophe le dernier week-end d’août et l’avons mis à l’eau la semaine suivante. Sheena a participé à sa première manifestation bretonne les 19 et 20 septembre derniers lors des journées du patrimoine. Malgré les petits airs et les restrictions liées au COVID-19 nous avons pu rencontrer les membres de l’association « Flottille Traditionnelle de Basse Vilaine » qui ont accepté qu’il rejoigne la flotte. Grâce à la FTBV, il participera aux manifestations organisées sur le secteur et aura une belle visibilité. L’association nous permet aussi de stationner dans le joli petit port du Rodoir où il peut être admiré par tous les amateurs de « beaux meubles ».
Pour cet hiver, Sheena a déjà rejoint son poste à flot et a été désarmé. Nous n’envisageons une sortie d’eau que l’hiver prochain après, je l’espère, une saison plus complète. Nous aurons certainement à procéder à quelques réparations importantes. Au programme de cet hiver, il y a les vernis de l’accastillage,la fabrication d’une jupe d’étambrai, une peinture de pont, et bien sûr l’entretien courant.
Nous espérons que les conditions seront réunies pour une participation à la semaine du Golfe l’année prochaine !
Site de Caen – Décembre 2020
Notre atelier, de 500 m2, est maintenant totalement équipé en électricité, machines à bois, et autres, et permet donc de réaliser de gros travaux d’entretien et de restauration de nos bateaux.
Le bois est acheté sous forme de plateaux, les machines permettent de réaliser toutes les pièces nécessaires aux restaurations.
Les bateaux actuellement en chantier :
- Tioro : en cours de finition dans le bâtiment, membrures refaites, coque poncée, peintures en cours, vernis en partie terminés. Ce bateau ressortira du chantier dans un état de « petit bijou » au printemps 2021.
- Eos II : bateau à flot, totalement bâché et protégé. Le pont est en cours de finition, les fonds sont nettoyés et repeints, hiloires à terminer. Le bateau doit être sorti de l’eau pour vérifier l’état de la coque et faire les travaux nécessaires(voir ci après.
- Dehel : bateau à flot, il est urgent de le sortir de l’eau. Tout ce qui pouvait être démonté à flot l’a été. Lorsqu’une grue interviendra, il conviendra de sortir le moteur, bateau à flot, pour l’alléger au maximum pour la manutention et aussi pour préparer la révision du moteur.
- Saint Pierre : il est dans l’atelier, plus de travaux que prévu initialement sur ce bateau, chantier suivi conjointement avec l’association propriétaire « Corentin Donnard », conformément à la convention signée entre nous.
Le reste de la collection est pour l’instant en l’état, il conviendra lorsqu’un bateau sera terminé de décider de son remplacement éventuel.
Un deuxième bâtiment (ou plutôt une tranche de bâtiments) a été pris en location auprès de la CCI. Cela nous a permis de dégager l’atelier principal d’une dizaine de bateaux que nous avons pu entreposer dans ce nouveau local.
En complément nous faisons état de l’entretien du mercredi 23 septembre 2020 avec Monsieur HERVÉ, Directeur-adjoint des équipements portuaires de la CCI.
Déménagement de la travée du bâtiment 2 : avec comme objectif de nous rapprocher du bâtiment 1 et d’accéder directement à l’ouverture du bâtiment. Accord de Monsieur HERVÉ dès que l’atelier précédemment installé dedans sera liquidé et dégagé.
Dans le bâtiment principal : arrivée de l’eau, nous avons fait établir un devis par Veolia. Il est indiqué à Monsieur Hervé que cette somme est largement surdimensionnée par rapport à nos finances. Il le comprend très bien et il admet aussi qu’il ne nous est plus possible de nous passer de l’eau, surtout si la fréquentation du local est appelée à évoluer (chantier Dehel).
Il va étudier la pose d’une bâche à eau, qui nous permettrait d’être autonomes. Le remplissage pourrait en être effectué par la CCI. Ce sujet doit être finalisé.
Sortie de l’eau du Dehel: c’est possible de l’entreposer sur le quai le long du bâtiment voisin, sans limite de durée, si nous sommes bien en phase sur l’emplacement.
Bonne nouvelle : la CCI possède une grue neuve de 30 tonnes. Le Dehel étant pesé à 25 tonnes, cela serait juste mais peut-être possible. Le coût en serait largement minoré (150 euros / l’heure). Si toutefois, cela ne passait pas, il faudrait faire une demande de devis au manutentionnaire habituel. Nous prévoyons une visite préparatoire entre Monsieur Hervé, le grutier de la CCI et nous-mêmes.
Egalement, lorsque cela sera possible il y aura lieu de prévoir une réunion de bureau et conseil d’administration d’Amerami à CAEN : Monsieur Hervé est tout à fait d’accord pour nous mettre à disposition leur salle de réunion. Cela serait l’occasion pour notre bureau de rencontrer les gens de la CCI .
Places de port : à voir, on en reparle…
Eos II – Décembre 2020
Le démontage de l’ensemble des structures du pont et des hiloires de roof est réalisé en 2019 ; depuis l’équipe des adhérents de la base de Caen procèdent à la fabrication et au montage de l’ensemble des barreaux de pont , ainsi que des barreaux de soutien des futurs éléments du roof.
L’ensemble de ce travail qui comporte une centaine de pièces différentes à ajuster est terminé.
Parallèlement une dizaine de hauts de membrures qui présentaient des faiblesses sont changées par un charpentier professionnel. A cette occasion il est décidé de remonter un pont en lattes d’ iroko de 25 mm d’épaisseur , et de confier ce travail à une charpentière professionnelle, Madame Anne BLANES, secondée par nos adhérents les plus qualifiés.
Décembre 2020 il est prévu l’achèvement du pont, permettant la remise en place des hiloires qui avaient été par avance reconstruits en 2018 .
L’année 2021 permettra la finition de ce chantier et la remise en navigabilité pour juillet 2021.
Le Loup Rouge – Décembre 2020
Il déploie une belle activité : création d’un petit site internet pour la promotion de l’exploitation www.le-loup-rouge.fr, adhésion au Yacht Club Classique, embarquement de nombreux équipiers et participation à un bon nombre de rassemblements.
Et ceci sans oublier l’entretien courant, et les améliorations toujours entreprises.
Le bateau a été engagé dans la troisième édition de la DRHEAM-CUP qui a lieu du 16 au 24 juillet 2020. Les concurrents se sont élancés de Cherbourg-en-Cotentin pour rallier La Trinité-sur-Mer le dimanche 19 juillet.
A l’occasion de sa participation et sa victoire dans sa catégorie à la Drheam-Cup 2020 Yachts Classiques et de Tradition, le Loup Rouge et son équipage ont connus lors de l’arrivée à la Trinité sur Mer, des petits désagréments mécaniques ….
Batteries déchargées et durite de sortie de pompe à eau de mer endommagée …
Ayant pris connaissance de nos soucis, les membres de notre association Amerami, à La Trinité ont pris les choses en main.
D’abord Denis Courtier nous a confié son efficace chargeur de batterie, puis André Beguel (Dédé) nous a offert une bonne durite de refroidissement et réparé la nôtre ….
Merci à eux, merci beaucoup
Et ensuite Le Loup Rouge a repris sa route vers Groix sous la conduite de ses deux patrons, Jean Pierre Pouchard et Philippe Broquet.
Vu dans la presse : « Le premier inscrit dans la catégorie Yacht Classique est le Loup Rouge, un Maïca de 1962, « made in Cherbourg ».
Pierre Legoupil qui exploite le Loup Rouge a réuni un équipage d’amis régatiers : « On se devait d’inscrire Le Loup Rouge à la DRHEAM CUP 2020. Cherbourg – la Trinité-sur-Mer. Un magnifique challenge qui fera renoué le Maïca N°7 avec la course au large. »
L’emblématique Maïca à voûte « Le Loup Rouge » est un océan racer
« made in Cherbourg » construit aux Constructions Mécanique de Normandie en 1962.
Conçu par Illingworth et Primrose, sa forme élancée, ses boiseries et son pont en teck marient un design raffiné auxperformances exceptionnelles pour l’époque.
Après des années de villégiature, Le Loup Rouge retrouve son nom d’origine et est réarmé pour la course-croisière fin 2018 par Amerami. » voir le lien suivant : www.le-loup-rouge.fr
Le 19 août, Pierre Legoupil son exploitant, nous communique à nouveau ses impressions :
« Hello à vous amis d’Amerami,
Le Loup Rouge a passé un riche week-end en baie du Mont Saint Michel !
Mercredi 12 août
Avec un convoyage un peu longuet de 90 miles, au moteur, sans vent et avec un soucis de pilote qui ne reconnait plus son cap parmi les Isles Anglo-normandes, sans escale possible (Covidage) entre Cherbourg et St Malo, avec notre nouvelle équipière Clotilde .
Jeudi 13 août
Nos deux patrons, Jean Pierre et Philippe, nous ont rejoint pour valider les inscriptions et rencontrer nos futurs concurrents.
Vendredi 14 août
La première manche s’est effectuée tôt le matin avec un temps très gris et une mer formée, entre St Malo et Chausey.
Pour la seconde manche, entre Chausey et Granville, le temps ne s’est pas arrangé et une bourrasque a explosé notre foc ballon que j’avais acheté d’occasion pour la Drheam-cup :
Soirée mi- Branle bas / Mi 30 ans de la Granvillaise (une des deux bisquinines).
Samedi 15 août
La météo s’est un peu trop améliorée ce samedi matin, manche 3 annulée faute de vent, avec un beau convoyage avec toute la flotte de la Bisquine normande,
Manche 4 entre 3 bouées devant Cancale et manche 5 avec un retour à St Malo.
Soirée galette réconfort dans le jardin de Solidor à St Suliac.
Dimanche 16 août
Envoi de l’aperçu … parcours modifié à 3 bouées entre St Malo, Dinard et la Rance pour les manche 6 et 7 .
Retour au ponton et rangement, nettoyage rapide pour la présentation de Le Loup Rouge AMERAMI au jury du prix Raymond LABBE du plus beau yacht ayant participé au Branle-bas de Régate 2020.
Puis remise des prix à la Trinquette, Yacht Club de St Malo (toutes les manifestations ont pu avoir lieu car en extérieur limité aux équipages et organisateurs )
• 2eme place sur 10 pour Le Loup Rouge en Classique, Antares un plan Cornu de 1949 a été intouchable tout le temps de la régate …
• Le Maïca Le Loup Rouge AMERAMI remporte le prix Raymond LABBE du plus élégant des bateaux.
Le Jury a notamment apprécié l’entretien et le fait de garder l’esprit d’origine … (ils ont été impressionnés, lorsque l’exploitant a expliqué que le mât était d’origine en aluminium anodisé or, et ne pouvant plus en trouver un neuf sous cet aspect, il l’a lui même habillé d’adhésif métallisé or pour qu’il retrouve son aspect d’origine. Ils ont aussi aimés que le bateau navigue autant. (le carré et les coussins des banquettes ont été très bien vus car au moment de la présentation est tombé un grain, ce que nous a permis de converser plus longtemps que prévu ).
Ce Branle-bas de Régate est vraiment une belle fête maritime où se côtoie plaisanciers, régatiers et professionnels, avec toujours de belles rencontres tel que Philippe de Nan of Fife, Vincent de Fuji (ex Fujicolor 3) Morgan et Niels sur leurs class 40 respectifs etc …
Lundi 17 août 2020
Nos deux patrons nous ont laissé la vieille et Louise, une amie de Clotilde nous a rejoint pour un convoyage sous spi jusqu’a Chausey, où nous avions prévu de retrouver nos amis des voiles écarlates pour la suite de l’anniversaire des 30 ans de la Bisquine, Nous mouillames dans le « sound » à couple de Pen Duick V qui était lui-même a couple de Pen Duick II.
Bateau stop (n’ayant pas d’annexe) pour descendre à terre où nous avons été chaleureusement accueillis par l’organisation, qui nous a invité a participé au ralliement de Granville et à la soirée finale.
Nous avons donc croisé au milieu de la flotte et fini avec eux dans le bassin du Marité a couple de la Croix du Sud III .
Nous sommes repartis le lendemain matin pour Cherbourg, notre port d’attache, toujours tous les trois, Louise, Clotilde et moi.
Ensuite, re-confinement, le Loup s’est paré de son taud couleur lilas pour passer cette fin de triste année à l’abri !
Et en attendant, en octobre, nous améliorons nos compétences nautiques pour pouvoir inscrire Le Loup Rouge aux régates du Royal Océan Racing Club’s la saison prochaine (If God wills it); premiers cours, Premier Soins en mer et Survie World Sailing à l’Ecole Nationale de Voile et des Sports Nautiques sur la presqu’île de Quiberon, stage très enrichissant qui répond à des questions que l’on ne se pose même pas !
Le Yacht Club Classique (La Rochelle) souhaite aussi la participation de nos bateaux de croisière à la Drheam Cup 2021…
Pierre Legoupil
Yan – Décembre 2020
Il est à l’abri dans le hangar mis à notre disposition à titre gracieux, à Tourlaville, par la municipalité de Cherbourg-en-Cotentin, où nous entreposons et pouvons effectuer de petites maintenances sous certaines conditions.
Il est sage, au côté du gréement complet de Petite-Lucette et de quelques-uns de ses accessoires.
Je suis allé le chercher à la mi-juillet à la Trinité et en cette période de vacances, de fin juillet à fin août, il n’était pas question de le laisser en extérieur, ni de le mettre à flot sans surveillance. Notre association (CHVCOT) était aussi en vacances (reprise le mercredi 09 septembre). Le local est bien aéré, sans soleil et frais , donc convenable pour le canot.
Par ailleurs, il m’a été signalé une entrée d’eau sur une jonction de bordés qu’il faudra re-calfater selon les consignes que j’ai reçu lors de l’enlèvement. Nous regarderons et le bureau sera informé.
L’inventaire du matériel sera fait. Le canot est propre et est encore tel que lors de l’enlèvement, sur sa remorque, qui sera examinée.
Le voici sous le hangar où nous avons nos bureaux et siège social à proximité au 77 rue du Gl De Gaulle (50110) à Tourlaville dans la commune de Cherbourg-en-Cotentin.
Nous avons le plaisir de vous informer que Yan a été labellisé BIP le 15 octobre 2020. Il est donc porté sur le site de la fondation du patrimoine maritime.
Le label est accordé pour une durée de cinq ans. Il est renouvelable. Avant l’expiration de cette période, Amerami sera recontactée pour préciser les modalités de sa reconduction qui ne posera pas de problème si le bateau ne subit pas, d’ici là, de modification pouvant être de nature à altérer son intérêt patrimonial.
Serge Loit
Petite-Lucette – Décembre 2020
Toujours en très lourde restauration…
Les travaux en cours au Lycée DOUCET d’ Equeudreville (Cherbourg-en-Cotentin).
Le 26 novembre dernier Serge Loit pour Amerami a rencontré Éric Drouet, Professeur en Charpente-Navale au Lycée.
Les élèves travaillent par intermittence sur ce bateau et en fonction du programme de leur programme.
Sur chaque bord, plusieurs membrures sont reprises ou remplacées, ainsi que la serre bauquière, une greffe en pied d’étrave avec remplacement du marsouin ont été nécessaires, pièces qui étaient vraisemblablement d’origine du bateau.
Plusieurs membrures sont encore à remplacer. Une partie du tableau est en cours de restauration.
Pendant ces travaux et l’arrière étant bien dégagé, le professeur se propose de reprendre l’étambot et son massif, les deux estains détériorés et les dernières membrure en raison de malfaçons anciennes pour celles-ci et vraisemblablement aussi, d’une façon générale en raison d’infiltrations d’eau douce sous le couronnement. Tout ceci est dû à son son attente sans protection sur le parking de Diélette.
Après examen, cette proposition judicieuse évitera de retourner en chantier rapidement, tout en assurant un aspect sécuritaire supplémentaire non négligeable.
La reprise de plusieurs membrures jusqu’à leur point d’encrage sur la quille a nécessité le démontage de plusieurs virures de bordés supplémentaires occasionnant greffes ou remplacement de celles-ci.
Les quelques dépenses en fournitures de bois supplémentaires serons la garantie d’ un bateau sain pour de nombreuses années.
Les circonstances sanitaires actuelles ne permettront peut-être pas une remise en eau comme prévue en 2022, bien qu’ayant insisté sur le désir de présenter le bateau au prochain rassemblement de Brest, reporté en 2022. Des efforts seront peut-être consentis mais sans aucune certitude, la projection étant plutôt 2023.
Pour avancer plus rapidement, il est envisagé de faire participer des bénévoles pour les travaux ne nécessitant pas de compétences techniques importantes ; nous pourrions lancer, dès accord avec le Lycée et planification des travaux, un appel aux bonnes volontés.
Concernant la mécanique, nous pourrions aussi faire appel au bénévolat, le Lycée n’ayant pas compétence dans ce domaine. La collaboration gracieuse d’entreprises peut être aussi envisagée.
Il faut donc étudier tous les aspects de ces questions…
Anémone – Décembre 2020
Au début de la saison, bonne nouvelle, Anémone est de retour à Chausey et toute pimpante !
Malheureusement, l’an dernier, pas de navigation à cause des travaux.
Le point positif est que cette année l’équipage est prêt dés le printemps et ainsi Anémone va fendre les flots et gagner peut-être les régates !
La saison pour le bateau est un régal cette année !
Effectivement elle navigue tout au long de l’été sous un magnifique soleil et parfois sous quelques rafales.
Les travaux de l’année dernière ont portés leurs fruits car on ne voit plus une goutte d’eau dans le canot!
Malgré les restrictions sanitaires, nous pouvons participer aux traditionnelles Régates de Chausey avec un petit vent (juste ce qu’il faut pour avancer!) et un grand soleil.
Un très bon départ mais une option sur un bord qui nous fait perdre quelques places!
Résultat du classement 8 sur 10.
La Coupe des Iles qui est la 2ème régate de l’été et rassemble l’ensemble des canots à voile de l’Ile, c’est plus sportif avec force 3/4.
L’équipage est complété pour l’occasion pour faire du poids.
Résultat du classement : 5 sur 9.
Ensuite, avec un petit pincement, le bateau rangé pour l’hiver à la dernière marée de septembre.
Dollar II – Décembre 2020
Dollar II, notre quarter tonner sillonne la rade de Brest et fait le bonheur de Jack Lahiette, son exploitant. Ce bateau de régate adore en découdre avec ses congénères…
Date | Activité | Lieu | Distance |
21/05/2020 | Entraînement | Rade | 4 MN |
29/05/2020 | Entraînement | Rade | 4.5 MN |
20/06/2020 | Entraînement | Rade | 12 MN |
22/07/2020 | Mini régate | Rade | 5.6 MN |
24/07/2020 | Entraînement | Rade | |
29/07/2020 | Mini régate | Rade | 5.2 MN |
15/08/2020 | Entraînement | Rade | 17 MN |
13/09/2020 | Mini régate | Rade | 12.6 MN |
16/09/2020 | Mini régate | Rade | 6.7 MN |
10/10/2020 | Régate | Rade | 14 MN |
16/10/2020 | Entraînement | Rade |
Gullveig – Décembre 2020
Comme dans bien des secteurs, l’activité de Gullveig a été fortement affectée par la crise sanitaire.
Son programme avant les contraintes sanitaires et la diffusion de l’épidémie était pourtant assez ambitieux.
Il comportait en particulier la participation aux régates printanières ou estivales telles que :
- Les Voiles de la Citadelle à Port-Louis début juin
- Les 150 de l’Atlantic Yacht Club (entre Lorient et Bénodet)
- Le Rendez-vous de la Belle Plaisance à Bénodet fin juin
- Rallye Yacht Club Classique en direction de Cork pour les 300 ans du club local (début juillet)
ou - Plymouth (Dartmouth)-La Rochelle (mi juillet).
Et par la suite des sorties à la journée à partir de fin juillet au départ de Bénodet.
Les circonstances en ont voulu autrement. Toutes ces manifestations ont été annulées !
Cette année Gullveig s’est pour l’essentiel, contenté de petites sorties moins prétentieuses que celles envisagées initialement.
Il a néanmoins effectué 25 sorties en mer pour un total de 450/500 milles nautiques.
Sans compter les 4 chefs de bords reconnus par Amerami, ce sont plus de 40 (43) équipiers différents qui sont montés à bord. Quelques-uns ont adhéré à Amerami et contribué à l’entretien de Gullveig.
En 2021, en espérant être libérés des contraintes sanitaires, le programme devrait se rapprocher de celui envisagé en 2020.
Yves Monmoton
Saint Coulomb – Décembre 2020
Après les très lourds travaux de réfection complète du safran et de calfatage de la coque, Saint Coulomb n’a pas navigué cette année. La période ayant désorganisée complètement le programme de l’exploitant.
Antoine Charmet
Saint Gwenaël – Décembre 2020
Ecrire « saison 2020 » est déjà un challenge en soit !
Heureusement le bateau a passé l’hiver à flot, nous l’avions mis à l’eau très tardivement l’année dernière après les travaux sur le cockpit. Sinon le confinement en mars aurait fortement compromis toute navigation.
Nous vivons à une petite heure de Locmiquelic où la Compagnie des ports du Morbihan nous accueille avec bienveillance, donc lorsque le premier confinement nous surprend en Mars, nous réalisons qu’il va être difficile s’occuper du bateau de profiter. Heureusement en tant que professionnel du nautisme je peux facilement justifier d’un déplacement sur le port, mais plus difficilement sortir en mer.
Au début du confinement, je vais donc doubler les amarres, contrôler les pompes et batteries, avant de rapporter à la maison tout ce sur quoi je peux bricoler : les bancs du cockpit à terminer, les panneaux, capots et autres planchers qui ne manquerons pas au bateau, mais que je pourrais avancer en ponçage, peinture et vernis, ainsi qu’une partie du gréement courant à mateloter.
J’espère ainsi ne pas prendre de retard pour l’ouverture de la saison après ce confinement dont nous n’avons pas la moindre idée ni de la durée, ni de l’ampleur à ce moment là.
Finalement mon confinement professionnel ne durera que quelques jours et je me retrouve rapidement à travailler semaines et WE pour préserver notre petite entreprise bien secouée faute d’un vrai démarrage de saison.
En dehors de quelques trop rares sorties après ce premier confinement, le travail restera la priorité cette année, mais nous visons l’été où traditionnellement nous avons moins de travail pour enfin profiter du bateau en croisière, avec son nouveau cockpit, sa nouvelle GV et même la sellerie intérieure que nous avons refaite à la maison pendant le confinement.
Ma femme, Müge, travaillera toute la saison dans la restauration et ne profitera pas du tout du bateau, quant à moi j’espère pouvoir participer à la Noirmoutier Classic 2020 et y dégourdir la quille de Saint Gwenaël avec un équipage de choc composé de mon frère Antoine qui ne pourra pas naviguer sur son Saint Coulomb en travaux cette année et Martin, amis et salarié.
Nos activités professionnelles en décideront autrement, encore une fois, rien ne se passe en 2020 comme anticipé et nous devrons annuler cette régate tant attendue et repousser nos vacances de quelques jours pour finir un chantier compliqué.
Qu’importe, nous partirons quelques jours plus tard tous les trois en croisière, sans plan ni route, uniquement l’avitaillement pour une semaine et l’envie de naviguer.
Après une matinée de préparation et rangement du bateau, nous quittons le port de Locmiquelic et la rade de Lorient pour aller renifler le vent devant Groix.
Petit Nord-Ouest de moins de 8-10 nœuds, nous décidons donc de privilégier le vent apparent et remonter au près vers le nord.
Saint Gwenaël glisse et remonte avec toute la qualité de cap que l’on apprécie sur ces bateaux, magnifiquement propulsé par la grand-voile neuve et le grand génois. Une fois lancé, aucun bateau moderne de taille similaire ne peut espérer nous prendre en cap et vitesse !
Au soir nous décidons d’aller mouiller à Port Manec’h où l’on trouvera une bouée visiteur juste à temps pour l’apéritif… Et pour se rendre compte que la pompe à pied de l’annexe n’est pas dans le sac de ladite annexe !
Notre croisière sera donc placée sous le signe de l’entraide et nous devrons chaque soir trouver une annexe-stop pour nous rendre à terre et revenir au bateau autrement qu’à la nage.
Je vous recommande cet oubli, il permet des rencontres et développe l’imagination des équipiers motivés pour aller à terre ! Une des meilleurs solutions éprouvées restera le pot de vin aux enfants du bateau voisin…
Après le charmant mouillage de Port Manec’h où nous avons retrouvé des copains pour la soirée, nous retournons au sud vers Groix, puis Belle-île où nous décidons entre-autre de passer l’écluse du Palais, ce qui nous vaudra quelques longues minutes de manœuvre dans l’avant-port en attendant que les bateaux précédents rentrent et s’amarrent. Le Cornu, en plus de sa quille longue, à la particularité d’avoir un arbre d’hélice qui n’est pas dans l’axe de la carène. S’ajoutant au pas de l’hélice, cette particularité fait que le bateau n’avance droit ni en marche avant, ni en marche arrière, ne tourne que dans un sens et ne peut pas s’arrêter sur place.
Idéal au pied de la citadelle Vauban et pour rentrer dans un port à écluse bondé. Le personnel du port est là pour aider et le capital sympathie du bateau fait le reste, tout le monde aide et on s’en tire encore une fois sans accrocs.
Le bilan de cette petite croisière confirme les choix faits pour le nouveau cockpit qui est très agréable, le double palan de grand-voile est parfait pour la tension de chute et dégage beaucoup le cockpit. Les problèmes électriques rencontrés en 2019 semblent aussi réglés ; globalement le bateau est en parfaite conditions.
Nous aurions bien voulu en profiter plus cette année, mais l’entreprise souffre du Covid et requière notre présence. Nous avions prévu une croisière à l’automne avec ma femme, mais le second confinement en aura raison, il faut se résoudre à penser à l’hivernage maintenant…
Espérons que 2021 sera plus propice à la navigation, nous avons envie de partager plus et de confronter le bateau à ces pairs maintenant qu’il est propre !
Nicolas Charmet
Morskoul – Décembre 2020
Année difficile, la mise à l’eau tardive après une période de grosses chaleurs n’a pas facilité la mise à l’eau et bien que nous ayons anticipé en remplissant la coque d’eau salée, nous l’avons laissé quelques jours à l’échouage avant de l’armer.
Nous avons pu effectuer quelques sorties avec des adhérents en vacances en Bretagne et avons aussi un peu flirté avec Capitaine Croc.
Une saison assez courte malheureusement et qui se termine avec difficulté, notre mise à terre a dû se faire sous confinement et nous avons désarmé en cachette sans pouvoir néanmoins rentrer le bateau à son hangar.
Pour le moment le voilà stocké sur un parking.
Denys Courtier
Jabadao – Décembre 2020
Ce bateau est entré tout récemment dans la collection d’ Amerami. Il nous a été remis par Messieurs Renaud, Maxime et Raphael Vitrac.
Il était dans leur famille depuis trois générations et avait fait leur bonheur. En prenant contact avec nous ils ont voulu lui donner un avenir.
C’est maintenant Philippe Bonvarlet qui en est l’exploitant.
Quelques détails :
- Numéro CIN : 03423008002, X4776
- (ou n° de coque, ou n° d’approbation)
- Année de construction: 1942
- Genre à l’origine: plaisance
- Architecte : Dervin
- Chantier constructeur : Jouet à Sartrouville en 1942
- Propriétaires : Hubert VITRAC (en 1973), Renaud et Richard VITRAC
- (1981), Renaud, Maxime et Raphael VITRAC (en 2009), Amerami
Renaud Vitrac nous livre ici quelques souvenirs :
On pouvait encore faire ça dans les années 70/80 et les connaisseurs devineront que notre cap ne nous aligne pas sur les balises du bout de la grande cale, oui c’est deux là ,balises qu’il fallait aligner alors pour être sur d’être dans le chenal : la marée avait du nous permettre cette fantaisie !
Mon Père l’acheta en 1973 pour je crois une somme de 8000 F; il avait 31 ans et reposait alors sur le flanc sur la vasière entre les deux cales de Conleau : la petite cale et la cale des douaniers au niveau de la piscine d’eau de mer , anciennement la grenouillère. Mon Père lui trouva fort belle allure et l’on était d’accord : avec une telle allure il devait bien marcher !
Mais il était en piteux état et il fallu refaire la cloison intérieure et plastifier le pont , auparavant latté avec des joints probablement en braie; on y passa l’été, à trois : mon Père , mon frère et moi. Nous travaillont en plein air, l’estran était encore accessible.
Dynamo faisait un petit cm!! Il filait certainement 7 à 9 noeuds quand et le bateau béquillé à la petite cale en face chez Mimi. Patrick Legal, ami de toujours depuis le lycée, participa en ponçant énergiquement le roof pour préparer son entoilage. Il habitait alors derrière chez Mimi, aujourd’hui le Corlazo. Apparemment les ingrédients utilisés pour le plastifier étaient bons et le travail aussi car de l’avis de Patrick Lobrichon, le charpentier bien connu des amateurs de bateaux en bois , le travail a bien résisté au temps!
Autre détail, il s’appelait Menezic, du nom de la pointe sud est de l’île d’Ars, où le précédent propriétaire, dont le nom m’échappe, y avait une maison de famille.
C’était à l’époque un bateau de taille respectable , rares étaient les ceux qui dépassaient les 10 m et les croisières en haute mer n’étaient pas encore à la mode, même s’ il y avaient d’assez grosses unités, surtout des Cornu, 7,5 m et 10,50 m . Des particuliers dont mon oncle P Dalido, ostréiculteur à Aarradon , Jégat aujourd’hui, avaient modifiés des sinagots en les pontant et en les aménageant pour en faire des bateaux de croisière.
Il était tel qu’aujourd’hui sauf qu’il avait un moteur fixe, déporté, l’arbre de propulsion passait par un bulbe accolé alors au niveau de l’étambot ; moteur puissant, un Couach diesel au retour de manivelle « mortel » et dont l’étincelle produite par la il était poussé un peu.
Les vibrations induites par ce moteur étaient intenses et l’on s’en sépara fin des années 70 pour le remplacer par un HB On conserva, sur les conseils de Patrick Lobrichon, tous les renforts type varangue sur lesquels était fixé le Couach: car, qu’on se le dise, ça pourrait bien resservir un jour ! il fallu donc installer un balcon arrière pour porter et fixer la chaise. Ce balcon n’est donc pas d’origine mais construit suivant les plans du frère , ingénieur. Le HB: un 7 cv Crescent (société aujourd’hui disparue, absorbée probablement par Volvo ) avec arbre extra long .
Au cours des années on changea pas mal de choses et à commencer par la mèche de gouvernail qui passa à l’inox; on omit cependant d’usiner dans la tête de mèche le logement de la clavette qui aurait permis de barrer le bateau à la perfection. Les cadènes , changées derrière chez Roland à Conleau (le photographe officiel) par une bise glaciale de Nord, montées à l’extérieur de la coque pour des raisons de facilité de pose: tout ce qui était ferraille et remplaçable fut remplacé par de l’inox; on faisait tout nous mêmes quand fin des années 70, le copain ostréiculteur, Patrick Legal, nous orienta vers Patrick Lobrichon pour des gros travaux, mes parents passèrent alors un gros mois au Parun dans son chantier, pour tomber le saumon, changer l’ensemble des varangues, faire quelques travaux d’entretien de la coque et repartir d’un bon pied: on ne faisait plus d’eau par les fonds , merveilleux progrès !
On faisait alors de la croisière côtière et une batterie permettait d’avoir les feux de sécurité pour pouvoir, en cas de besoin, se déplacer la nuit.
L’éclairage intérieur était succinct: une lampe à pétrole permettait de distinguer ce que l’on faisait: le cirque était de l’éteindre , car à l’aplomb du mât, elle était haute et fort loin des têtes de couchettes, or il fallait souffler…fort. Les couchettes étaient généralement suffisantes même si dans de rares occasions on alla jusqu’à 5 ou 6.
La cuisine était minimaliste et le réchaud à gaz sur support ad hoc , toujours la, nous servit avec fidélité , essayez les filets de maquereau cru marinés dans l’huile d’olive avec une larmichette de vinaigre !
On se baladait sur la côte sud de la Bretagne, on ne dépassa pas Concarneau.
Après avoir changé les winchs sous-dimensionnés à l’origine , je fis venir de GB, des GIBB, pas de winch en bronze en France à l’époque. Il fallu aussi changer la garde robe. Les voiles en coton étaient foutues et par deux fois elles se déchirèrent , la GV jusqu’au pied du mât après que je l’eue bordé très serré pour éviter de me mettre à la côte sur Er Lannic, après avoir heurté une caillasse pour être passé trop près de la côte… vent portant SO force 2/3…peine perdue manœuvre trop tardive, on lofa droit sur Er Lannic !
Le petit foc me resta aussi dans les mains en baie de Kerdelan, au retour du Parun, force 5 NE en mars, glacial…en lambeaux.
Un essai de voile avec la voilerie Leport à Vannes laissa de mauvais souvenirs, le voilier qui fit le travail ( de St Malo, plaida misérablement X Leport, paix à son âme) reproduisit bêtement sur du Tergal les cotes de la GV en coton sans tenir compte du delta d’élasticité des 2 matériaux : nul !! La chute de GV trop courte éclata l’extrémité de la bôme et la gorge dans laquelle on la glissait à l’époque. On installa aussi pour remplacer la gorge du mât de la GV et l’on équipa la voile de coulisseaux…
Ce fut alors Sails Concept qui refit la garde robe actuelle mais pas le spi qui a donc plus de 50 ans.
A l’initiative de notre charpentier déjà nommé fut remplacée la bôme à rouleau par une bôme à ris système qui a l’avantage de moins déformer la voile quand on la réduit beaucoup (11 tours pour 2 ris). Patrick procéda aux modifications que l’on voit aujourd’hui.
Bon an mal an, nous aimions donc nos petites croisières, Belle Isle , Houat, Hedic , Groix ( plus rarement) et de temps en temps une régate, les organisateurs ne savaient jamais dans quelle catégorie nous mettre…plates à dérive ? habitables…
Patrick changea les barres de flèche qui de banales devinrent bijoux ! l’une d’elle avait été cassée par un plaisancier qui nous avait abordé alors que l’on était mouillé à la pointe de Houat en face des Beniguets , dans la petite anse bien protégée bien connue des plaisanciers. Il montra bien peu d’enthousiasme pour se signaler quand nous revînmes du bourg de Houat après un déjeuner festif. Grâce à Dieu il y avait d’autres bateaux témoins. La bonne humeur disparut pour quelques heures car il nous fallut rentrer au Parun et interrompre la croisière: les jeunes étaient déçus !
Et puis mon Père disparut ,c’était lui qui menait la barque si je puis dire, il connaissait bien la voile et savait bien travailler de ses mains et je me retrouvais 1er de cordée .
Alors Jabadao repassa au début des années 2000 un gros mois chez Lobrichon, j’étais arpète et passais le bateau au peigne fin. Il fallait commençer par l’arrière et dès que je voyais un problème, je sollicitais Patrick, puis décider ensemble de la marche à suivre : ce furent de très, très bons moments !
Les points de tire des étais AV et AR furent changés et noyés dans la charpente suivant les règles de l’art.
On revit et refit donc les listons, le pavois fut changé, tout acajou évidement. On remplaça les rivets Cu qui le méritaient et Patrick flipota les bordées qui le nécessitaient ! On n’oublia pas les hublots et ceux là furent refaits; son assistant de l’époque, Pascal B.,.travaillait très bien, il refit la tête de mât à l’époxy avec bonheur.
On refit aussi le support de mât, l’arceau qui ,en ferraille avait bien rouillé et dont la solidité était alors insuffisante , les haubans mous c’est pas terrible ! un arceau en inox en T fut ployé et placé sous le roof au niveau du mât, la solution de l’épontille ayant été rejetée : heureusement Patrick savait tout faire, le bois ça va sans dire, l’utilisation de la colle à base d’epoxy, je lui dois tout de mon petit savoir dans ce domaine, l’inox , il fallait bien et mème la soudure, d’ailleurs un des chandeliers s’enquille sur une embase en inox faite par Patrick.
On le remis à l’eau , avec une pompe svp pendant 24 heures pour éviter qu’il se remplisse d’eau et puis le bois gonfla …
Il continua de naviguer , petites sorties vers Houat et lors l’une d’elle , un craquement sinistre nous interpella . Nous étions entre Port Navalo et Locmariaquer en plein courant avec Patrick ,l’ostréiculteur et ami était à la barre , Anik au vent et moi aussi . Le mât majestueusement et lentement tomba sous le vent arrachant au passage les haubans et cassant un ridoir ; on se regarda tous les trois et on éclata de rire : on savait que ça aurait pu être dramatique, on avait eu de la chance. Le tout fut récupéré péniblement : mât, grand voile, génois et haubans. Heureusement Patrick 1,90 m, grands bras et costaud , était de surcroît un très bon marin. un coup de moteur plus loin et l’on était sur la plage de Port Navalo ; c’est Gilbert , patron du T’y Me Zad , la dernière pinasse de Conleau, qui nous ramena ,sans entrain ajouterais-je , à au bercail.
Je pataugeais pour réparer , essayais, proximité oblige, le charpentier de chez Caudard, qui parlait tenon et mortaise alors que je voulais entendre «scarf » …du coup on ramena le mât au Parun et Patrick fit la réparation : diagnostic , l’eau s’était accumulée dans le sabot en métal dans lequel le pied de mât repose et, mal drainé, avait pourri celui ci. Notre ami y remédia en dotant le nouveau sabot inox d’un drainage approprié !
Le dernier grand carénage, c’est mars 2019, reprise d’ un peu tout et avec Henri, le frère de Patrick, l’ostréiculteur, on s’attela au capot de roof qui ne fonctionnait plus depuis longtemps, arguments sur la géométrie du capot et des rails le supportant et décision finale de refaire les roulements chez un spécialiste ABMECA à Plescop, Henri dressa les plans, heureuse habitude d’ingénieur ancien patron-fondateur de Sigmaphi à Vannes et l’on termina par deux jours au mouillage dans le port de Vannes, près de la petite maison rose pour peaufiner deux tiers des choses que nous avions laissé passer chez Caudard. Maxime, un des copropriétaires, prêta main forte à ce grand carénage, le dernier.
Voilà Jabadao était près pour naviguer encore…
Les plus jeunes en profitèrent bien au cours du temps mais aucun ne mordit suffisamment pour prendre la succession, et Raf, celui de la Réunion, était bien loin pour prendre les choses en main.
Meudon, 23 septembre 2020
- Longueur hors tout : 8 , 50m
- Largeur maitre bau : 2,85m
- Hauteur au milieu du navire : 1,20m
- Tirant d’eau : 1, 30m
- Tirant d’air : 10m
- Déplacement (en tonnes) : jauge brute : 4,85tx
- La restauration : le bateau est en bon état.
- L’exploitant : Philippe Bonvarlet
- L’activité : promenade, régate, croisière.
Saint Gildas – Décembre 2020
Pour ce qui le concerne, les projets sont les suivants :
- Navigation côtière dans le sud Bretagne, en privilégiant la Baie de Quiberon (Houat, Hoedic) et le sud Finistère (Concarneau, les Glénans…), ainsi que le Golfe du Morbihan.
- Participation aux manifestations nautiques de voile traditionnelle, en particulier la « Semaine du Golfe », l’inscription pour l’édition de 2021 est en cours.
- Possibilité d’embarquer des personnes de l’association pour des navigations à la journée compte tenu de la rusticité du bateau, au départ de la Trinité-sur-Mer, sous réserve d’une place dans le port. Le nombre de passagers sera volontairement limité à quatre personnes pour optimiser la sécurité à bord.
- Assurer la promotion et la communication de l’association Amerami à sa demande ou lors d’escales à l’occasion des navigations de Saint-Gildas.
Outre la préservation du patrimoine maritime, le bateau doit être un vecteur de communication et de rayonnement pour l’association dans le secteur géographique de son port base.
Nous espérons tenir ces objectifs et les atteindre le plus rapidement possible, dès que le bateau sera en état de naviguer.
Le confinement ne nous aide pas à tenir le calendrier mais l’espoir et la détermination sont là.
Galatée – Décembre 2020
Voici des éléments sur l’activité de Galatée pour l’année 2020 :
Tout d’abord sa mise à l’eau fut un peu délicate. Le bateau ayant séché, il fallu pomper, longtemps, mais auparavant Galatée a subi, comme tous les ans, des travaux d’entretien courant :
- Révision complète du moteur, avec changement des filtres et du rotor de la turbine à eau
- Vernis complet du gréement, des hiloires et de l’ensemble du cockpit
- Peinture antidérapante sur le roof
- Peinture des œuvres mortes
- Antifouling sur les œuvres vives
Et des travaux de renouvellement :
- Réparation d’un bordé (œuvre morte) sur bâbord
- Révision réglementaire de la survie
- Changement d’un tuyau de la pompe à main
- Changement de la pompe de cale
- Changement des contacteurs de batterie
- Renouvellement de la batterie du moteur
Compte tenu des contraintes nées du COVID, la mise à l’eau n’a pu se faire qu’en juillet et la sortie de l’eau fin octobre. Il est remisé au hangar de Kercado ainsi que son gréement. Nous n’avons pu, pour les mêmes raisons, participer à la saison des courses de cette année (Bénodet-Tour de Belle Ile-Noirmoutier etc…)
Néanmoins, Galatée est sorti en ballade pratiquement tous les jours du 15 juillet à fin août, avec des équipages nombreux et très variés.
Les relations avec le port de La Trinité Sur Mer se sont passées en toute cordialité.
D’autre part, et en faisant le compte, 35 personnes ont été équipiers cette année. Une partie est déjà cotisante mais l’essentiel est composé de jeunes.
En tout cas j’ai été frappé cette année par les réactions très positives de certains jeunes qui découvraient la voile et les bateaux anciens et qui m’en ont redemandé.
Bruno Trancard
Taïra – Décembre 2020
Compte-tenu du fait que l’hivernage 2019-2020 de Taira ne pouvait se pas se faire à la Trinité faute de hangar disponible et d’une capacité de transport du port au lieu de l’hivernage, le bateau est retourné au chantier le Borgne à Baden où il a déjà passé de longs hivers à l’abri.
La pandémie est survenue, la préparation habituelle du bateau prévue en avril pour une mise à l’eau début mai à une date avec un coefficient de marée supérieur à 85 a été repoussée en juin quand il a été possible de se déplacer. L’équipe de Taïra a passé une quinzaine de jours au chantier pour effectuer les préparatifs habituels : grattage et antifouling sur les œuvres vives, peinture des œuvres mortes, vernis des hiloires , listons et capots, une couche de vernis sur le mat et la bôme, contrôle du gréement, vérification des pompes de cale, des hivernage du moteur, armements du bateau (couchettes, voiles, vaisselle, documents, etc.).
Nous n’avons noté aucun problème particulier et comme nous le faisons habituellement nous avons rempli d’eau de mer la cale 24 heures avant la descente.
Taïra était superbe !
Vers 17 heures, à la marée haute, le bateau a été mis à l’eau : il descend sur son ber roulant, sur une cale inclinée, et lorsqu’il flotte le moteur est lancé et le ber largué.
Tout se passe normalement si ce n’est que, une minute après avoir largué le ber, l’équipe se trouvant à l’intérieur pour surveiller le bon démarrage du moteur annonce que le bateau se remplit d’eau à grande vitesse. Nous sommes habitués à ce qu’à chaque mise à l’eau il y a une période (une douzaine d’heures) pendant laquelle le bateau fait eau du fait des bordés qui ont séché. D’ordinaire la mise en route des pompes suffit à maîtriser le phénomène.
Cette fois ci, les entrées d’eau sont très importantes, beaucoup plus que d’habitude ; il est manifeste que les moyens de pompage ne vont pas étaler!
Aussitôt, au lieu de se rendre sur un mouillage comme il était prévu, Taïra est dirigée vers le quai proche de la cale de mise à l’eau. À 15 m du quai, l’alarme moteur se déclenche et celui ci est aussitôt stoppé. Le bateau, bien que très lourd du fait de la quantité d’eau dans la cabine, répond néanmoins à la barre. Il arrive contre le quai et s’échoue presque instantanément car la marée descend. Après de nombreuses difficultés pour démarrer les deux motopompes que nous avions « au cas où », nous pouvons vider le bateau. L’eau est montée au-dessus du moteur mais est resté en dessous du niveaux des batteries.
Compte tenu de l’impossibilité de réparer le moteur rapidement et du fait que la prochaine marée ayant un coefficient de suffisant pour une mise à l’eau était fin juillet, nous avons décidé de désarmer, sortir le bateau et faire le nécessaire pour sauvegarder ce qui avait est submergé et mouillé.
Pas de saison de navigation pour Taïra en 2020 mais nous sommes bien heureux d’avoir pu éviter qu’il ne coule au milieu de la rivière d’ Auray! Depuis cet événement nous avons pu faire réparer les pièces électriques du moteur (alternateur et démarreur) et après l’avoir gavé d’huile et re-purgé nous avons pu faire le faire tourner une heure en septembre.
La cause de ce pseudo naufrage : deux mois supplémentaires sous hangar par un temps très sec et très chaud ayant occasionné un séchage excessif des bordés.
Cependant, afin que de s’assurer qu’il n’y avait pas une autre cause que nous n’aurions pas vue il a été demandé à un charpentier de marine de contrôler les œuvres vives et de reprendre le calfatage là où il le jugerait nécessaire.
Thierry Jouve & François Pouchet
Ylia – Décembre 2020
Nous avons eu quelques difficultés à remettre Ylia en état de naviguer cette année.
Après être resté une très (trop) longue période à sec sur sa remorque du fait du confinement, les bordées ont mis plus de temps que d’accoutumée pour reprendre leur forme.
Les voies d’eau à la remise à l’eau étaient très importantes et impressionnantes. Mais le bateau a dû « en voir d’autres », et les jointure se sont reformées au bout de 48h. Nous avions pu laisser le bateau dans un cale peu profonde, et il était surveillé de très près !!
Puis, c’est le moteur qui ne voulait plus rien savoir. Diagnostic : le démarreur était hors service.
Nous avons pu le remplacer rapidement.
Nous avons rajeunies les peintures et vernis du roof pour être en mesure de faire bonne figure lors des prochains Rendez-Vous de l’Erdre.
Guillaume Lusson
Oya – Décembre 2020
Travaux réalisés
- Etat des lieux et diagnostic du bateau : l’ancien exploitant a constaté l’existence d’une prise d’eau de la coque
- Démontage de l’accastillage du pont
- Démontage du plancher du cockpit
- Remplissage du bateau en eau pour déterminer les entrées d’eau
Constat : fuite au niveau de l’avant du puits de dérive ainsi qu’au niveau du tableau arrière.
- Retournement et calage du bateau pour procéder à la réparation du puits de dérive et du tableau arrière.
- Décapage complet de la coque (3 couches de peinture et suppression des bandes de renfort en tissu de verre).
- Application d’un primaire d’accrochage.
Travaux restant à faire
Partie immergée :
- Pose d’un tissu de verre (200 g) et résine époxy afin d’assurer l’étanchéité
- Application d’une couche de top coat d’étanchéité
- Application d’une couche de laque verte sur les côtés
- Application d’un top coat noire sur la partie immergée
Pont :
- Remplacement du plancher en contreplaqué marine
- Ponçage intégral de la coque
- Application de trois couches de vernis
- Repose de l’accastillage
partie œuvre vive avec renfort toilé mal posé donc pas étanche
Yannic Lecorre
Libellule – Décembre 2020
Encore une fois les travaux ont été stoppés par le re-confinement mais avec l’aide précieuse de Yannic Lecorre nous avons bien avancé comme vous pourrez le constater en prenant connaissance de la photo attachée.
Je liste ci-dessous ce qu’il reste à faire, après que nous ayons passé vendredi dernier une couche de bouche-pores sur les boiseries en acajou (cf. photo ci-dessous):
- application des couches de vernis
- nettoyage de la quincaillerie en inox et en laiton (notamment les lettres du bateau « LA LIBELLULE »)
- remontage de la dite quincaillerie en inox et en laiton
- remontage du volant et du câblage moteur
- placer un tuyau d’alimentation essence sous le plancher (le réservoir sera placé à l’avant sur un plancher déjà posé)
- achat et pose d’un nouveau boîtier de commande de vitesse
- achat et pose d’un speedomètre et d’un baromètre sur le tableau de bord
- achat et pose d’un avertisseur
- placement d’une pompe de cale et d’une batterie à l’arrière
- remontage et adaptation du plancher
- ponçage léger, vernissage et remontage (et adaptation) des deux banquettes
- confection de coussins pour les fesses sensibles
- révision et entretien de la remorque
en option :
- prévoir feux navigation?
- prévoir panneau solaire pour recharger batterie ?
Ce résultat est en très grande partie dû aux nombreux talents de Yannic qui n’a pas compté son temps. Sans lui, le résultat n’aurait pas pu être à ce niveau de qualité et de professionnalisme.
Jacques Gaillard
Javotte – Décembre 2020
Comme vous le savez nous avions confié le mat au chantier Marlo pour une sérieuse remise en état. Après récupération le mat apparaît parfaitement réparé par le chantier. La raison du problème était tout simplement l’âge de la colle polyuréthane probablement d’origine. Le chantier a donc utilisé une colle époxy pour recoller cette pièce essentielle.
Laurent Ménard a toutefois constaté que Javotte avait 7 membrures brisées en trois regroupements. Il propose de les remplacer cet hiver, plutôt que de faire une réparation sommaire sur celles-ci. Comme les dégâts ne sont pas au niveau des patins de remorque, il pense qu’ils pourraient être dus à la mise à l’eau après période sèche. Je pense avoir réalisé l’opération de réhumidification de la coque pendant un temps insuffisant l’an dernier avant la mise à l’eau. Est-ce cela ? Les travaux pourraient être faits prochainement.
En conséquence, je prévois pour ne prendre aucun risque, de ne pas mettre Javotte en mer cette année et de ne le faire naviguer qu’en rivière de l’Erdre.
Il est habituellement à quai au club nautique SNO (Carquefou 44), je l’ai poncé et prévois de lui refaire une beauté dès que le beau temps reviendra (cette semaine ?).
Olivier Guerbet
Apsara – Décembre 2020
Le bateau n’a pas quitté son hangar cette année. En effet Charles Archabaud, son exploitant a changé d’emploi en juin dernier, et c’est la saison de Requin qui en a fait les frais.
Le programme de l’été prochain est à l’étude. Apsara va sûrement descendre à Noirmoutier et participer aux régates locales. Mais la participation au championnat national est incertaine.
Presqu’ile & Païca – Décembre 2020
Antares II – Décembre 2020
Pour Antares, cette année a été particulièrement difficile. Les deux crises sanitaires conjuguées aux indisponibilités des amis d’Antares ont contraint le bateau a rester à quai un bon nombre de mois.
Mais malgré tout nous nous sommes occupé de l’essentiel.
Antares devait participer à «l’escale à Sete 2020 ». Nous avions donc préparer le bateau pour cette petite traversée. Au programme : réfection du guideau avec l’aide des amis de vedette Foch, grattage des œuvres vives, réglage de l’accastillage et préparations des appareils de navigation. C’était sans compter l’intervention du Covid, qui a paralysé nombre d’entre nous à quai.
Hormis quelques navigations à la petite journée durant l’été, aucun événement maritime marquant n’ est à inscrire pour le bateau cette année.
Mais quand même, Antares a renoué avec le passé. Mme Alix, fille de Jean Alix, premier propriétaire d’Antares II est venue visiter le bateau. Ce fut un moment plein d’émotion, riche en histoires qu’elle a vécu sur ce bateau étant jeune. Ancienne championne olympique de voile, c’est sur Antares II qu’elle a fait ses premiers virements de bord !
Elle fait maintenant partie des amis d’Antares. Je serai ravi de l’avoir à bord pour des navigations futures.
Adrien Viazac
Baleinière Amerami & Ida – Décembre 2020
Jeudi 23 juillet
08h45 ce jeudi, le programme est moins chargé que ces dernières semaines. Sont présents : Joaquin, Patrice, Alain, Pierre Jean et Patrick3.
La cale est vidée, le ponçage des dernières imperfections permet à Alain et Joaquin de commencer l’antifouling sur les œuvres vives. Pour les autres c’est retouches de blanc et de bleu, montage des pavillons et flammes sur les mâtereaux, mise en place plaque signalétique et tapes de bouche. Les portières de nage sont montées et nouées à leurs garcettes. Le ruban de masquage enlevé, notre Baleinière retrouve ses belles lignes.
Satisfaction non dissimulée du travail bien accompli par une partie de l’équipe
Les portes du hangar sont ouvertes pour faire entrer la remorque et y positionner la Baleinière pour son prochain voyage vers la mer. Ce n’est pas un exercice très compliqué, mais à réaliser avec méthode, il serait regrettable de devoir faire des retouches de peinture après le hissage au treuil.
Jeudi 02 Août
Après une semaine sans travaux sur la Baleinière, sont présents: Joaquin, Patrice, Alain, Pierre Jean , Figaro, Patrick3 et Jean Paul.
Nous constatons avec satisfaction qu’une grande partie des fuites sur la partie œuvres vives sont colmatées, seul le sel laisse des traces sur la coque. Le temps de prendre le café et les viennoiseries la cale est vidée; les portes du hangar démontées nous sortons la remorque afin de pouvoir gréer la Baleinière et ainsi vérifier tout le gréement. C’est la reprise des jeux et resserrage de certaines vis sur les rocambeaux et les bagues de tête de mât par Alain, Patrick3 et Joaquin, puis c’est le grand lessivage et séchage des housses de mât.
Alain monte les lampes flash sur les gilets, Pierre Jean et Figaro lavent le font de la cale avant le montage des caillebotis et cale-pieds des nageurs. Notre nouveau système de tenu des cale-pieds est très fonctionnel.
Les mâts étant en état, Patrice et Jean Paul montent le gréement, la Baleinière retrouve fièrement ses voiles hissées hautes et claires sur leurs vergues, Alain profitant de petites risées leur accorde même un bon rinçage à grandes eaux. Figaro et Pierre Jean font l’inventaire de la caisse à outils de la remorque ainsi que celui de la trousse de premiers secours. C’est déjà midi et l’heure de l’anisette est proche, le taud est arrimé aux conteneurs, la table dressée, les glaçons tintent dans les verres.
Tous les bouts sont lovés, les pare-battages sont nettoyés et mis à poste, la gâte avec le mouillage est nettoyée et la mouille lovée.
Il ne reste plus que la bâche à mettre puis rentrer IDA dans le Hangar. Une bonne journée de travail entre copains se termine.
RDV Mercredi prochain pour la mise à l’eau.
Patrice Lurienne
Sous l’océan, l’exposition permanente …
Depuis le lundi 29 octobre 2018, Sous l’océan, nouvelle exposition permanente du hall de l’Argonaute, apparaît aux yeux, le plus souvent avertis, du public.
Nul ne sera déçu.
Amerami avait l’objectif de moderniser l’exposition créée lors de l’arrivée du sous-marin à la cité des sciences et de l’industrie en 1989. Son souhait évidemment partagé par Universcience était de lui donner un thème et une approche résolument inscrites dans la culture de l’établissement : la science, l’industrie, la découverte, la nouveauté, la pédagogie, tout en laissant toutes sa place à l’Argonaute. Celui-ci n’avait-il pas été un concentré d’innovations à sa construction après-guerre ?
Sous l’océan s’imposait, avec un pôle construction d’un sous-marin, avec la présentation de la masse d’eau et ses différentes caractéristiques, avec des explications de tous ordres sur l’océan, géostratégie, transports, câbles, vie animale, nodules, pétrole, pêche, etc… et l’inévitable pollution. L’ensemble porté par de nombreuses consoles interactives et ludiques dont Universcience a le talent, se complète d’un simulateur de plongée d’un sous-marin, non pour tester l’habileté du barreur mais pour en faire comprendre les données. Les enfants y trouveront leur compte. Les enfants ?…
AMERAMI a une collection
- visible grâce à son site internet, en cours de mise à jour,
- à la disposition de ses membres pour la restauration, et la navigation,
- à la disposition de ceux qui souhaitent lui remettre leurs bateaux, pour autant que ceux-ci aient une valeur patrimoniale, témoignent de leur époque et des personnes pour qui ils ont été construits.
Les unités
Cette collection compte plus de 80 unités. Toutes ne sont pas navigantes, mais elles sont de plus en plus nombreuses à l’être.
Il s’agit de : Sheena, Nannie, Anémone, Vigie, Antares II, Morskoul, Galatée, Libellule, Poulmic, Zig et Puce, Capric’Orne, Vétille, Ylia, Apsara, Eos II, Vedette Foch, baleinière Amerami, Ida, Calypso, Chat-Pard, Le Loup Rouge, Ezaco, Moj Plad, Oya, Saint Coulomb, Saint Gwenaël, Déhel, Capitaine Croc III, Pourquoi Pas ?, Tioro, Jabadao, Javotte, Yan, Pierre Toureau, Jacques Lebrun, Païca, Dollar II, Saint Gildas, Yan, Dany, Nani.
Ces bateaux sont confiés à des exploitants qui en conduisent les activités et l’entretien, tout en étant secondés par les Amis de….
Leur nombre s’accroît d’une façon sensible d’année en année, ce qui montre la vitalité de l’association et l’efficacité de notre organisation, mais aussi conduit à rechercher les financements nécessaires auprès de collectivités ou de particuliers.
- Des chantiers de restauration en cours ou à envisager :
- Dehel, Eos II,, le Bénodet Virginie Herriot inscrit monument historique, la Vaquelotte Petite Lucette, Alidade, Amiral Charner, Océan Monument historique, Presqu’ile,Yoyo, la machine de l’Ondée, la baleinière Président Chauveau..
Etre membre d’Amerami:
permet :
- d’embarquer sur nos bateaux qui naviguent,
- de visiter gratuitement le Musée national de la Marine partout où il est implanté : Paris (lorsque sa restauration sera terminée), Brest, Lorient, Rochefort et Toulon.
Et mieux encore de devenir exploitant :
Il n’est pas nécessaire d’être marin pour aimer les choses de la mer, ou pour s’y intéresser, et notre action en faveur du Patrimoine maritime est suffisamment exemplaire pour qu’elle soit plus largement soutenue.
Pour conduire notre action, nous sommes implantés sur tout le territoire, comme en témoigne la carte ci dessous :
Parlons d’adhésions…
Vous venez de lire notre lettre d’information Amerami Info n°65. Elle vous confirme l’activité soutenue de notre association au cours de l’année écoulée :
- plus de bateaux qui naviguent, plus de participations à des rassemblements patrimoniaux ou à des activités ayant du sens,
- des opérations de restauration en cours plus nombreuses et bien menées dans des solutions différentes,
- des projets sérieux concernant des bateaux de grand intérêt dont plusieurs ont rejoint notre collection,
- de nouveaux partenariats,
- une reconnaissance et une forte légitimité de l’association, qui s’assoient sur toute son histoire et sur la continuité de sa politique depuis de nombreuses années.
Ces actions ne sont possibles que grâce à l’implication, sous des formes multiples, de tous les membres de l’association. Cet engagement commence par la marque de confiance et de fidélité que constitue le renouvellement de l’adhésion. Au cours des années antérieures, beaucoup ont déjà montré leur attachement à la sauvegarde du patrimoine maritime et fluvial qui est la raison d’être d’Amerami.
Cependant certains d’entre nous, sensibles à notre action, n’ont pas encore renouvelé leur adhésion pour 2021. Il n’est pas trop tard ! https://jepaieenligne.systempay.fr/amerami
N’hésitez pas à le faire rapidement car la capacité financière d’action et le « poids » d’Amerami dépendent pour beaucoup du nombre et de l’engagement de ses adhérents. Comme vous le savez, la cotisation est modeste et les modalités de son règlement sont simples et précisées sur le site Amerami.org. Le reçu fiscal que vous recevrez peu après votre versement, réduira encore le montant réel de la dépense.
Merci de votre confiance.
La médaille souvenir Argonaute – Cité des Sciences
Le distributeur fonctionne bien et le rythme de vente des médailles est régulier et satisfaisant. C’est une ressource financière appréciable, comme un élégant support de communication pour Amerami.
Blogs et sites Internet
Cinq sites sont proposés à votre attention :
- Morskoul qui navigue dans le Golfe du Morbihan
- Vigie et plus spécialement : Dossier technique – Les travaux
- Le blog de l’A.S.E.T.
- Vétille
- Le Loup Rouge